Ses premières œuvres naissent d’un amour profond pour les couleurs. Bien que maladroites, elles portent en elles une sincérité brute, une tentative de sublimer le quotidien par l’art. Les critiques ont souvent qualifié ses œuvres de « naïves » ou de « trop colorées », mais comme Catou ne se revendiquait pas d’appartenir à un mouvement artistique précis, elle n’a pas prêté attention à ce qu’ils disaient à l’époque. Malgré sa passion pour les couleurs et la peinture, elle était souvent assaillie par le doute. C’était une période de remise en question intense. Catou se disait que les erreurs faisaient partie du processus créatif et n’hésitait pas à recommencer encore et encore jusqu’à ce qu’elle sente que l’œuvre était juste. Au fil du temps, son regard sur ses premières œuvres a évolué. Elle y voit une sorte de pureté, où chaque coup de pinceau était une façon de transformer ses émotions en quelque chose de tangible et de beau.